LE LOUP QUI VOULAIT CHANGER DE COULEUR

Association « Des mots pour deux mains »

Dans le cadre du festival « Oh là là ! Le temps de petits », Alexandrine Moreaux de l’association « des mots pour deux mains » nous propose la lecture enrichie de signes de l’histoire du loup qui voulait changer de couleur de Orianne Lallemand, un livre-Kamishibai . Le kamishibai est une sorte de théâtre ambulant où des artistes japonais racontent des histoires en faisant défiler des illustrations devant les spectateurs.

Conte kamishibaï
Jusqu’à 6 ans
Durée – 50 min
Gratuit

Mercredi 22 Novembre 2017

Médiathèque – 15h30

TEMPS FORT AUTOUR DU FESTIVAL

Lectures et comptines au sein des crèches de Gardanne
Mardis 7 et 14 novembre
Jeudis 9 et 16 novembre
Kamishibaï « La sorcière Canimo » à la Ludothèque
Mercredi 15 novembre à 10h

 

Distribution
Avec Alexandrine Moreaux
Crédits photos – Editions Auzou – Illustratrice Eléonore Thuillier

Bibliothèque

https://fr-fr.facebook.com/dmpdm

Présentation

« Oh la la !, le temps de petits », c’est un festival de spectacle vivant et de propositions artistiques pour petits et tout petits, en parallèle avec la Fête des droits de l’enfant à Gardanne.

Le projet :

A l’origine de l’événement : le souhait du service culture de Gardanne de créer un événement culturel et artistique pour la petite enfance.

Le service culture fait alors appel à Magali Braconnot, organisatrice du festival « Tralala-Tralalère ! , la bain d’art et de culture des tout petits » à Gréasque, pour créer un événement, une forme qui permette de proposer au très jeune public (0-6 ans et familles) une offre culturelle et artistique renouvelée.

Ce partenariat donne lieu à la première édition du festival « Oh la la ! le temps des petits », du 17 au 23 novembre 2017 à Gardanne.

La programmation propose des spectacles, des interventions artistiques et ateliers dans les crèches, les maternelles, la médiathèque, la ludothèque de Gardanne et un temps fort  le 18 novembre 2017, journée tout public en parallèle avec la fête des droits de l’enfants.

Le contexte :

Dans un contexte de crises en tous genres, de restrictions budgétaires et d’ambiance sécuritaire, nous n’avons jamais eu autant besoin d’art et de culture.

Certainement comme un facteur de plaisir et de bonheur, mais pas seulement en tant que loisir « pour se changer les idées ».

Surtout pas comme marchandise à consommer, mais en voyant plus loin, dans sa dimension créatrice de lien, émancipatrice et permettant d’ouvrir, d’imaginer, de construire d’autres possibles, d’autres modèles, d’autres paradigmes.

Se rassembler, trouver du sens dans la vie en société, renouer avec le collectif. L’intention profonde étant sans doute d’envisager une société plus juste, fraternelle et solidaire.
Quand les budgets baissent, il est temps de s’inquiéter de la disparition de la culture, c’est souvent ce qui passe à la trappe en premier, comme si c’était « secondaire ». C’est certainement une grave erreur.

« La culture crée le lien social et constitue un vecteur clé de justice sociale. Elle peut s’avérer onéreuse mais ne constitue pas un luxe ; elle ne représente pas un coût mais un investissement. La culture participe du développement durable et pacifique de nos sociétés et permet de s’ouvrir au monde».

Béatrice MARTEL, Conseiller formation au pôle formation continue de l’INET (Institut nationnal des études territoriales)

Autour des droits de l’enfant.

L’accès aux arts et à la culture est un droit (Article 31 de la Charte internationale des droits de l’enfant).

  • Les Etats parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son age, et de participer librement à la vie culturelle et artistique.
  • Les Etats parties respectent et favorisent le droit de l’enfant de participer pleinement à la vie culturelle et artistique, et encouragent l’organisation à son intention de moyens appropriés de loisirs et d’activités récréatives, artistiques et culturelles, dans des conditions d’égalité.

La culture peut ainsi être :
• un moyen de lutter contre l’exclusion
• un moyen d’acquérir estime de soi et autonomie
• un moyen de devenir des hommes et des femmes libres, de participer aux débats démocratiques et d’exercer sa citoyenneté
• un vecteur essentiel d’insertion sociale et donc de liberté et de responsabilité.