Gazon Gazouille

« Gazon Gazouille »

par la Cie du Funambule

Dans ma valise comme les autres,
Il y a un jardin pas comme les autres.
Le jardin de Monsieur Lucien.
Partons en promenade, dans le jardin de Monsieur Lucien…

Théâtre d’objet et marionnette
A partir de 8 mois
Durée : 30 min
6€/6€50


SALLE PRÉVERT
Samedi 1er décembre 2018
10h – 14h30

Billetterie


Distribution
Interprétation : Béatrice Courcoul

 

 

 

 

 

 

 

Plus d’infos sur : www.compagniedufunambule.com

La Boîte à Outils Poum Poum

« La Boite à Outils Poum Poum

par le Théâtre Mu

Boîte à malice, boîte de pandore, boîte au trésor… Un des plus grands mystères de la vie, la caisse à outils… La boîte à outils, c’est la caverne d’Ali Baba !

Un nouvel arrivant dans l’atelier. Il s’appelle Marto. Il est tout neuf, tout beau. Mais voilà, il refuse de rentrer dans la boîte à outils, en tout cas pas celle-là…

Alors commence l’odyssée de Marto.

Sera-t-il séduit par la caisse-voilier accostant sur la boîte-île déserte ? Va-t-il apprécier la plongée au milieu d’animaux bizarres, pinceau-poisson, requin-scie et autre raie-tenaille ? Ou préférera-t-il un spectacle de cirque où l’on dresse les balayettes et pinces à dessins ? Se fera-t-il des amis lors de cette fête organisée en boite (à outils, bien sûr) ?

Théâtre d’objet, marionnette
A partir de 18 mois
Durée : 30 min
6€/6€50


SALLE LÉO FERRÉ
Samedi 1er décembre 2018
10h30 – 15h30

Billetterie


Distribution
Marionnettiste : Mathilde Beck
Technique : Élise Magnat


Plus d’infos sur : www.theatre-mu.com

Coussin, Couça

« Coussin, Couça »

par le Théâtre en Flammes

Une fantaisie douillette

Tout commence avec une robe…

Elle habille une maman-fée qui se répand autour d’elle comme un grand nuage blanc, rond et moelleux. Les enfants sont assis sur elle, nichés dans la multitude de coussins qui la rembourrent.

La robe est décor, espace de jeu, pochette-surprise, relevée à l’arrière comme un igloo. La musique (flûte, percussions, claviers…) l’accompagne en permanence comme si quelqu’un jouait à l’intérieur.
Mais Chuuttt…

Théâtre et chansons
Dès la naissance
Durée : 30 min
6€/6€50


LE HANG’ART
Samedi 1er décembre 2018
9h30 – 10h30 – 11h30 – 15h – 16h

Billetterie


Distribution
Conception et Interprétation : Danièle Temstet et Georges Nounou
Musiques : Georges Nounou
Costume et décor: Françoise Moulières
Lumières: Georges Nounou

 

 

 

 

 

 

 

Plus d’infos sur : www.theatre-en-flammes.com

 

 

Concert « Chez Remômes »

« Chez Remômes » en concert

Un concert rock pour toute la famille

Plein de chansons tendres ou rigolotes avec des influences aussi variées que peu communes dans le concert pour enfants : du rock, de la chanson, du ska, du punk, du métal, du hip hop, du reggae, les musiques traditionnelles du monde, de l’électro… et plein d’autres !

Véritable bric à brac sonore et visuel pour une chanson alternative qui dépoussière le spectacle jeune public.

Des sonorités d’instruments du monde, des textes en français qui font réfléchir, et qui reflètent le quotidien de notre époque. Des thèmes tels que la protection animale, la malbouffe, l’écologie, la famille, l’école, la mixité sociale, les cultures étrangères et leurs apports, mais toujours avec humour dans un univers drôle ou décalé pour parler de choses sérieuses.

Rémo est inclassable, c’est ça qu’est bien !

Concert de rock
A partir de 3 ans
Durée : 45 min
Gratuit


GYMNASE LÉO LAGRANGE
Samedi 17 novembre 2018
16h30

(Dans le cadre de la fête des droits de l’enfant, activités à partir de 14h)


Distribution : 
Rémo : chant, accordéon, bouzouki, vielle à roue, mandoline, cornemuse, flûte traversière, harmonica, tin whistle, ukulélé
Flash Garcia : chant, guitare acoustique, guitare électrique, machines
Mr bouche : chant, basse

   

Plus d’infos sur : www.remo.le.site.free.fr

 

Interview

Entretien avec Magali Braconnot, co-organisatrice du festival Oh La La

Comment êtes-vous arrivés dans la ville de Gardanne, vous et le festival 0h la la ?

Magali Braconnot : j’ai joué mes spectacles pour les touts petits dans les crèches et maternelles de Gardanne en 2016. Par ailleurs j’organise chaque année un festival pour les tous petits qui s’appelle Tralala-Tralalère, qui était au départ à Simiane, et qui à la suite d’un changement de municipalité a déménagé à Gréasque. Après sept éditions, Tralalère est devenu un événement plutôt reconnu, des gens viennent de toute la région, le bouche à oreille fonctionne très bien. Nous recevons environ 3000 personnes sur une journée. Le service culturel de Gardanne m’a contactée,  à la fois à cause de son budget en baisse, comme dans beaucoup de collectivités, et l’envie de développer une programmation pour la petite enfance de qualité autour du spectacle vivant. Après discussion – fallait-il faire venir Tralala tralalère à Gardanne ? – nous avons fait le pari de créer une toute nouvelle manifestation.

Dans quel esprit avez vous élaboré Oh La La ?

C’est une manifestation destinée aux tous-petits de 0 à 6 ans. Généralement, dans l’offre culturelle, il y a pas mal de propositions pour les enfants, mais pour les moins de 3 ans on va souvent les cantonner dans un coin, le coin « bébé », on ne va pas forcément s’adresser spécifiquement à eux. Pour ma part je revendique l’accès à l’art dans cette tranche d’âge. Il y a de plus en plus d’artistes qui s’y intéressent. Or le constat est rude, il est de plus en plus difficile d’obtenir de l’argent public pour créer des spectacles – les artistes ont d’ailleurs du mal à vivre de leurs métiers– et pour les lieux de diffusion. Les crèches, médiathèques aimeraient accueillir des spectacles, mais ne savent pas comment choisir, il n’y a pas beaucoup d’événements pour voir des spectacles pour les petits et ces professionnels manquent de temps et de références. Pour résumer il y a une volonté, partagée avec la Ville, d’un côté d’affirmer une programmation pour les tout petits et les familles et de l’autre l’idée de mutualiser des énergies, entre professionnels du spectacle et diffuseurs.  Oh la la ! a la vocation de devenir à terme un lieu ressource, où voir des spectacles, rencontrer des artistes, pouvoir ensuite élaborer une programmation de qualité.

Comment s’adresse-t-on a des tout petits ?

C’est très particulier ! En tant qu’artiste qui travaille pour des tous petits j’ai vraiment du travailler d’une nouvelle façon. C’est comme le théâtre de rue, les retours sont immédiats : si on est dans le rythme, si on est juste, les gens accrochent et participent. Sinon le public décroche…ou on reçoit des cailloux ! Les bébés c’est un peu ça. Si on les touche, si ça les concerne, ils sont attentifs, sinon ils décrochent très vite. Il faut qu’il se passe quelque chose toutes les 30 secondes, que ce soit très varié, et ramassé dans le temps : une demi-heure, trois quarts d’heure maximum. Les bébés ont un humour très personnel, il n’est construit que dans le cadre restreint de la famille, c’est une question de références, de relation ! Ca tourne autour de la répétition, de la surprise, des peurs, de la confiance, de l’étonnement, de choses très simples, quotidiennes… Il faut une certaine douceur, une approche très spécifique. Il n’y a pas les mêmes codes que pour les enfants plus âgés. L’éveil artistique ne se limite à la position « assis dans un fauteuil au théâtre, en silence et applaudir à la fin ». Les bébés n’ont pas cette culture là au début. Ils attrapent tout ce qui passe.

Vous nous dites aussi vouloir travailler sur l’accès à l’art ?

Oui. Car tout le monde ne se sent pas autorisé à aller au théâtre. C’est une institution forte, souvent un peu élitiste. Je travaille auprès des familles pour qu’elles se sentent autorisées à aller vers l’art, le spectacle vivant, en développant des moments où ce sont les artistes qui vont au devant des enfants. A Tralalère par exemple, des artistes déambulent dans le parc qui nous accueille et créent des moments artistiques de 5, 10 minutes. C’est tout un ensemble à penser avec l’environnement pour créer et stimuler l’éveil artistique.

Vu de l’extérieur, on est admiratifs de voir autant d’énergie déployée à défendre la culture alors que les temps sont un peu à la morosité…

Dans un temps de crise, il faut surtout pas mettre la culture de côté. Or c’est ce qu’il se passe, on coupe les budgets. Et dans une période où ça va mal, les gens ne vont pas bien, où il y a des turbulences sociales, je pense que c’est la culture qui peut nous sauver ! Au delà de se faire plaisir, d’accéder à du loisir, de la distraction, l’art et la culture c’est aussi une question d’émancipation. Se projeter dans un imaginaire, aborder des sujets par un biais artistique, un regard d’un autre angle, permet d’imaginer le monde autrement et de s’autoriser à le penser différemment voire d’y agir et de le transformer. Je porte des valeurs d’éducation populaire, et pour moi aller voir un spectacle ou prendre part à une action culturelle, c’est aussi apprendre à se prendre en charge, à faire ses propre choix, développer l’esprit critique, trouver sa place dans la société.

On peut dire que vous vous êtes bien trouvés, vous et Gardanne ?

Absolument !

Et c’est un grand plaisir de construire cet événement avec le service culture et vie associative de la ville de Gardanne ! Je les remercie d’ailleurs pour notre belle collaboration.